Nouvelles by dada : Bonheur

Voila! chaque new mess est une nouvelle nouvelle donc, je les vends séparément sauf gros achat de tous...

~~Bonheur~~

Les feuilles d’automne, de couleur rougeoyante, craque sous mes pas. Les derniers rayons mettent en valeur la beauté de ses feuilles. La brise légère d’un début d’hiver me fait grelotter, mais, malgré ce froid, je ne me couvre pas plus. Les branches parsemées de quelques feuilles fières s’entrechoquent. L’écureuil roux, agile, parcours ces mêmes branches, à la recherche d’une noisette ou d’un gland. Puis, disparaît dans le creux d’un arbre.

Et moi, spectatrice de ce paysage magnifique, je souris. Que le monde est beau. Que la vie est désirable. Prenez le temps de regarder le monde à travers mes yeux et vous serez émerveillé. Moi, qui vais devoir partir…De mes yeux, vous découvrirez se qui vous semblait si anodin, mais qui, en réalité est si merveilleux. Un sourire s’affiche sur mon visage. Mes rides semblent s’en réjouirent ; elles semblent se multiplier par plaisir. Si vous saviez que, d’un moment à un autre, tout pouvait s’arrêter. Que ce spectacle pourrait s’éteindre à jamais. Y feriez vous plus attention ? Sans doute, après avoir vu se que j’ai vécu, vous serez subjugué par cette envie incontrôlable de tout laisser et de partir dans les jardins paisible, là où le silence règne en maître. Les jambes fatiguées par le temps cesse d’avancer. Je ne bouge plus. Je contemple le sol en feu, cela m’éblouit. Je libère mes cheveux gris du chignon. Les laissant libre. Libre de voler au gré du vent, libre de se faire bercer par le souffle du vent. Libre tout simplement.

La nostalgie de n’avoir pas pris conscience de la nature plus tôt. Je suis à la fois mélancolique et heureuse. La vie s’écoule tel une rivière déchaîner. Trop courte pour nous laisser profiter de l’amour de la nature. Je me relance, le soleil guide mes pas. Il m’amène là, où le monde est encore plus beau. Là, où la douleur est oublié, là où la vie naît. Je ne tente pas de reculer.

Une clairière s’ouvre à moi, j’y pénètre sans hésitation. Je suis déjà loin d’un village, et j’ai quitté le sentier de terre depuis longtemps. Les racines ne m’empêchent pas d’accéder à la clairière, non, elle me pousse. Les branches fines ne me griffe pas, elle me caresse. Le soleil ne me brûle pas, il réchauffe mon cœur.

Je me laisse glisser sur le sol. La terre m’accueille, douce et chaude. Je m’allonge, pour sentir l’automne. Je me couche pour reposé mon corps. Je dors pour rêver comme avant…

Ma souffrance, apporté par eux...
Jeune collégienne, peut être trop intelligente ? Je ne sais pas…Peut être trop ceci ou cela. Je ne comprends pas… Je ne suis qu’observatrice de la pensée des autres…

Année passé, mais pas oublié…Je pleure quand j’écris, quand j’y pense…Mais je dois être forte, résister.
Ceux qui m’aimaient n’ont pas compris…Mais je ne leur en veux pas. C’était à moi de régler mes problèmes. Ils ont tenté de comprendre, de me réconforter, mais cela n’a rien changé en moi.

Que c’est il passé ? Moquerie incessante, douleur intérieur, peur de vivre, de penser comme avant, d’être moi tout simplement…
Groupe de garçon stupide, moi qui souffre…Il me traite, je ne rétorque rien, il me lance des élastique, je ne bronche pas, il déchire mes affaires, je me tais en silence…Evidemment, j’en fais allusion à ma famille, mais tout n’es pas dit…Je m’effondre en larme devant une classe entière, devant eux, ceux qui me font pleurer…Cela n’a rien changer…

Coup de grâce…Seule dans la rue, perdue dans mes pensées…J’entends le mot qui tue… Laid mot humiliant…Devant le monde entier…Ils continuent de m’appeler ainsi, je ne me retourne pas…Puis, il prononce mon nom, mes larmes coulent, mais je ne les regarde pas. Je vois que les autres qui me regarde…Le nom qu’il me donnait était si horrible…J’ai peur…

Durant une semaine j’ai pleuré. Dans ma chambre dans mes draps, les trempant de larmes…L’année passe, les vacances me libère…Maintenant, on a tout oublié…Plus de moquerie, plus de douleur…

Je mentirais si j’avouerais que je ne suis plus fragile…j’y suis toujours. Ils m’ont cassé, même si je me suis forgé des défense, je sais que je ne serai plus jamais comme avant.

Je fuis toujours leur regard, je suis plus réservée. J'ai changé,ils m'ont fait changé...je le sais

Qui m’a sauvé ? Moi, ma passion (l’écriture), ma sœur qui a connu à peu près pareil, ma famille entière, mes amis, la vie…

c'est vraiment bien écrit, c'est profond, et les mots décrivent vraiment bien, j'édite cette nouvelle!